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jeudi 21 février 2013

Résumé de la réunion du conseil d’administration du mardi 29 janvier 2013

Sentier sur le Cengle


Le bureau a été reconduit à l’unanimité (président : Laurent Coursol, trésorier : Michèle Lautier, secrétaire : Jean-Paul Bouquier), avec l’adjonction de Guy Beauhaire comme secrétaire-adjoint.

La réunion a été essentiellement consacrée aux sentiers : 
  • Sur le tracé vert, sous le col de la Tine, des bocs se sont détachés d’une arête qui domine le nid d’aigle. Par ailleurs le balisage du tracé vert a été refait par le GSSV en collaboration avec l’ASV, évitant certaines zones sensibles. 
  • Au cours de la visite du tracé rouge du Pas de l’Escalette le 11 janvier 2013 (GSSV-CG13-ASV), diverses solutions ont été envisagées pour limiter l’érosion qui entraine un élargissement croissant de la zone de rocher dénudé : taille de marches dans le rocher, empierrement, canalisation des randonneurs sur les dalles par la pose d’une clôture etc. 
  • 29 élèves en deuxième année de BTS du Lycée de Valabre ont effectué des travaux de stabilisation du sentier et de fermeture des raccourcis en dessous du Pas des Dinosaures. Le département avait approvisionné le secteur en blocs de pierre et mis à disposition 3 ânes pour les transporter sur les tronçons que les élèves aménageaient en équipe.
Autres sujets abordés :
  • Le projet de plantation à Saint-Ser, présenté par Olivier Armani, a été remis au GSSV, une rencontre étant prévue en février sur le site.
  • L’enquête publique sur le projet de PLU a permis de constater que les besoins de déplacements à pied avaient été complètement ignorés sur l’ensemble de la commune. Michel Laurent propose de constituer un groupe de travail pour réaliser un inventaire des itinéraires à pied. L’Association de la Route Cézanne du Tholonet, qui souhaite l’aménagement d’un cheminement pour les piétons le long de la route Cézanne, devrait y contribuer.
Prochaine réunion du CA : mardi 2 avril 2013 à 18 heures 30, salle Imoucha.
Message de Laurent Coursol, Président : cette réunion a été reportée à la suite de l'accident de ski de Jean-Paul Bouquier en Corse. Jean-Paul est toujours soigné à l'hôpital de Bastia et nous lui souhaitons un prompt rétablissement
(Jean-Paul Bouquier, secrétaire)

vendredi 15 février 2013

Le Grand Site Sainte Victoire, un réservoir d’air pur ?



Les études et analyses d’AtmoPACA, l’agence régionale de l’air, montrent que tout l’espace du Grand Site (y compris le Concors au nord) échappent assez largement à la pollution souvent problématique de l’atmosphère des Bouches-du-Rhône. Cela s’explique évidemment par l’absence de grande traversée routière (à part les routes Le Tholonet-Puyloubier et Aix-Vauvenargues), l’industrialisation presque inexistante du massif (sauf extraction de matériaux) et son altitude moyenne élevée évitant les phénomènes de cuvette (comme à Aix ou Gardanne) et favorisant la circulation de l’air.
La carte ci-contre du dioxyde d’azote (avec Aix au centre et le grand site dans le quadrant nord-est) illustre bien cette qualité de « poumon vert » du Grand Site. Tant mieux pour un espace qui accueille autant d’activités sportives et récréatives... En consultant les données détaillées par commune, on constate que la circulation automobile est responsable de la majorité des émissions de particules fines, de dioxyde d’azote et de monoxyde de carbone. L’agriculture émet la majorité des composants organiques volatils (comme le méthane). Le chauffage et les engins agricoles sont à l’origine de l’essentiel de la production de CO2 (principal gaz à effet de serre). Le benzène et l’ozone restent à des niveaux très faibles.
Mais toutes ces données datent déjà de 1997 (et publiées en 2009-2010) pour la plupart. Il serait intéressant de mesurer l’effet d’un accroissement notable de la circulation sur le CD17. Par ailleurs, Sainte Victoire est sous le vent de l’agglomération d’Aix, assez polluée, et l’on peut regretter l’abandon du projet de « zone d’action prioritaire pour l’air » qui concernait Aix et une dizaine d’autres villes françaises, dans un contexte d’inquiétude (en particulier de l’Europe) sur la qualité de notre air hexagonal. D’ores et déjà, les particules fines (véhicules diesel, essentiellement) tuent davantage que les accidents routiers ! Il est donc important que la société civile reste mobilisée sur cet enjeu d’amélioration de la qualité de l’air et de la préservation de zones protégées, comme l’est encore largement le massif de Sainte Victoire.
(Bénédict de Saint-Laurent)

jeudi 14 février 2013

Sentier botanique à Saint-Ser

  • Difficile à trouver*, ce sentier vient d’être rénové grâce au Grand Site (GSSV), à la commune de Puyloubier, et au domaine vinicole de St-Ser (ex Bramefan). Sa création remonte à 1995, peu après le grand incendie de 1989, et à la suite de plantations réalisées par l’Association pour le Reboisement du Cengle Sainte Victoire (Jacques Mattalia).
Une garrigue à argelas et cade
Il s’agit d’une petite boucle, d’environ 1km, bien aménagée en termes de sentier (petit pont, marches d’escalier en bois massif), avec de belles vues vers la Torque, le Baou de Vespre et Bramefan, mais un peu décevante en termes de flore. Certes, une quarantaine d’étiquettes ont été disposées, mais beaucoup portent sur des essences banales (pin pignon, lavande, chêne vert etc.) et certaines plantes annoncées sont apparemment absentes ou en hibernation discrète… Ce sont surtout les arbres qui sont mis en valeur. 

Pannonceau trilingue Fr-Latin-Provençal
Il faut dire que le choix (sans doute contraint –peu d’intérêt agricole) de cet espace pour des plantations (sol très argileux, exposition plein sud, garrigue à argelas et à cistes) était très audacieux. Reste que le parcours est intéressant et sympathique et que cette initiative donne envie de créer d’autres sentiers botaniques sur un massif où la diversité des écosystèmes est grande.

(B. de Saint-Laurent)

*Pour s’y rendre depuis le parking du CD17, aller à l’extrémité est du parking, prendre la piste qui monte. Cette dernière croise l’embranchement goudronné qui va vers le relais de St-Ser (auberge). Juste en face, un petit pont de bois franchit une ravine et le sentier commence... Bonne balade…

mardi 12 février 2013

Troisième épisode neigeux sur le massif

 
  • Après les chutes de neige modestes du 7 décembre et du 15 janvier, une bonne couche de neige (10 à 15 cm) est tombée la nuit du 10 au 11 février 2013. Cette neige est très collante (voir par exemple son adhérence sur les roues du tracteur ci-contre). Elle fond rapidement le jour, mais, malgré le beau temps annoncé, va tenir quelques jours encore sur les versants nord.  
  • Le chasse-neige du département a été efficace et le réseau routier est bien dégagé...
 
Antonin le météorologue

mercredi 6 février 2013

Des bords de route indignes d'un "Grand Site"

La route, et ses usagers plus ou moins regardants, constituent une source majeure de micro-pollution sur le massif. Il ne s’agit pas tant de la pollution de l’air (traitée dans un autre article de ce blog) que de la multitude de petits rebuts qui jonchent les bas-côtés. Il y a cependant de véritables oeuvres d'art, comme ce sac-poubelle percé transformé en mobile par le vent au parking des 2 Aiguilles (photo de droite).

A ce triste palmarès, les objets vainqueurs sont :

  1. Les cannettes en verre ou en métal
  2. Les boîtes et mégots de cigarettes ;
  3. Les sacs en plastique, kleenex et autres produits de faible minceur (PQ etc.) ;
  4. Les « blisters » (enveloppes plastiques de sandwiches, pots de yaourts, emballages divers…)
  5. Les déchets automobiles visibles (pneus, enjoliveurs, morceaux de caoutchouc ou de plastique, verre brisé, éclairages..).
Parmi les objets que l’on rencontre également beaucoup sur le massif, trois méritent l’attention :
  • Les objets « clôturants » : pas de manifestation sportive sans ces magnifiques bandes banches et rouges, dont une partie finissent (poussées par le vent) dans les fossés … ou servent de girouettes dans les arbres ; plus préoccupante, la clôture en fil de fer barbelé (hum !) de Coquille a été remplacée par du barbelé tout neuf, mais le vieux barbelé attend des pneus de vélo à crever au bord du fossé ;
  • Un peu plus loin de la route, les « chaussettes » autrefois mises en place (par l’ONF en particulier) pour aider en théorie à la pousse des arbres, mais jamais enlevées (après 20 ans de bons et loyaux services, certaines peuvent encore être récupérées ; mais l’expérience montre que la plant initial a souvent crevé, ou qu’il pousse en dehors de la chaussette, ou qu’il a été remplacé par un plant spontané…) ; les filets bleus ou noirs mis en place par les associations n’ont pas souvent été retirés non plus ; ne parlons pas des films plastiques verts et marrons, censés empêcher la pousse de mauvaise herbe, et très difficile à éliminer ;
  • Les produits dopants (mais oui !) : pas de cycliste digne de ce nom sans super-vitamines ou autre petit tube rempli de substances énergétiques… Hélas, nos amis cyclistes prennent le (mauvais) exemple du Tour de France en balançant cannettes et tubes dopants le long de la route ; le CD 17 en est jonché !

Au total, et pour des yeux provençaux (et non pas suisses…), les routes du massif ne sont pas si sales, mais restent indignes d’un "Grand Site" national, voire international, surtout aux abords (assez pollués) de la maison de Sainte Victoire. Il est scandaleux que les constructeurs automobiles puissent en 2013 produire des voitures qui ne contiennent pas  obligatoirement une poubelle. Et pourquoi ne pas imiter les Canadiens avec leurs amendes dissuasives pour les déchets routiers (voir panneau) ?

(Bénédict de Saint-Laurent)