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vendredi 23 janvier 2015

Participons au recensement des oiseaux de jardin ce week-end !


Fauvette orphée (GSSV)
Proposé depuis 2013 par le Muséum d'Histoire Naturelle et la LPO, ce recensement permet aux simples habitants du massif d'observer leur environnement proche tout en faisant œuvre scientifique utile. Après s'être inscrit sur le site de Faune PACA et avoir choisi un lieu d'observation, il s'agit de compter pendant une heure samedi 24 ou dimanche 25 janvier 2015 le nombre maximal d'oiseaux de chaque espèce vu simultanément dans ce lieu (en principe un jardin, mais ce peut être aussi une place, un balcon, pourvu que cet espace soit bien délimité). Pour plus de détails sur cette opération, sur les résultats des années antérieures, ou sur la procédure, cliquez sur le site oiseauxdesjardins.fr.

Si vous ne connaissez pas bien les oiseaux de la région, vous pouvez télécharger ou imprimer ce magnifique inventaire du Grand Site Sainte-Victoire : les oiseaux du Grand Site (document également en vente à la Ferme de Beaurecueil ou à la Maison Sainte Victoire).

Il peut être également intéressant de consulter le dernier inventaire de l'avifaune du massif, réalisé en 2010.

Participez nombreux, il est très important de recenser les oiseaux, de connaître l'évolution de leur population et de mesurer ainsi, sur ce petit indicateur très parlant, l'état de la biodiversité dans notre environnement !

(B. de Saint-Laurent, Saint-Antonin)

vendredi 16 janvier 2015

Loup, y es-tu? Oui...



Un intéressant article du journal le Monde, en consultation libre sur ce lien, fait une synthèse sur la recolonisation de certains espaces naturels européens par 4 grands carnivores (loup, ours, glouton et hyène). Dans le massif de Sainte-Victoire, nous sommes concernés par le seul loup, encore très solitaire et observé (avec des incertitudes) sur le versant nord. Le loup est excessivement prudent. Peu de témoignages directs existent et certaines personnes peuvent confondre loup et chien errant. De plus, en France, aucune analyse d'ADN n'est réalisée, permettant une identification certaine de l'espèce (contrairement à l'Italie).

Présence du loup en Europe (Le Monde)
Mais les chasseurs et les bergers confirment la présence du loup, en se basant sur différents indices : en particulier, présence de poils ou de laine dans les excréments retrouvés au bord des sentiers et modus operandi des attaques sur les troupeaux. Il semble que le ou les loups en question soient solitaires, mais certains estiment qu'une meute est en cours de constitution sur le grand espace qui va de Vauvenargues jusqu'au Verdon et à la Durance, en passant par Rians ou Saint-Paul-lez-Durance. Quoi qu'il en soit, il semble bien qu'à l'instar de la flore, la faune du massif (pauvre pour les espèces chassées, à part le sanglier et le faisan) se diversifie "naturellement" –en réalité à cause de la déprise agricole et du retour à l'état sauvage de grands territoires (présence de chamois, du mouflon, de l'aigle etc.).

(B. de Saint-Laurent, Saint-Antonin)

lundi 15 décembre 2014

Compte–rendu de l’Assemblée générale du 8 décembre 2014



L’assemblée 2014 a réuni  42 participants individuels dont 30 représentés. Les 7 associations adhérentes - CAF d’Aix, CAF de La Crau, GUMS, Les Amis de Sainte-Victoire, Parapentes de Sainte-Victoire, APECAB, ANATHOL-, ainsi que l’ACV Saint-Antonin et l’Association de la Route Cézanne du Tholonet étaient représentées.

Le rapport moral, le rapport d’activités et le rapport financier (cf. document téléchargeable ici) sont respectivement présentés par le président, le secrétaire et la trésorière et ont été approuvés à l'unanimité. Un diaporama très détaillé (téléchargeable ici) reprend les éléments présentés.

Un débat sur les orientations futures a suivi ces présentations. Dans la perspective du renforcement de l’association et du renouvellement de ses animateurs, il est apparu nécessaire de donner la priorité à la recherche de nouveaux adhérents. Les efforts sur les moyens de communication ont permis de faire connaître l’ASV, sans avoir entraîné jusqu'à présent une augmentation sensible du nombre d’adhérents. Du fait de son éventail d'activités assez large, l'ASV ne répond pas aux demandes de ceux qui souhaitent travailler sur des projets concrets et précis (hormis l'entretien des sentiers et parfois les plantations). Il est envisagé de mobiliser davantage ceux qui sont attachés à la préservation du massif, en organisant divers types d’actions :

- conférences régulières sur la géologie, la faune, la flore, l'histoire ou le patrimoine du massif (par exemple, réseau hydraulique ancien);

L'oppidum d'Untinos après le feu de 1989
- visites de terrain sous forme de circuits de découverte;

- chantiers : entretien des sentiers, plantation, dépressage, et éventuellement arboretum, circuit botanique ou géologique etc., en collaboration avec les gestionnaires du site;

- manifestation du 25ème anniversaire de l’ASV avec invitation des élus : avenir du Grand Site et attentes des instances à l’égard des associations.

L’ensemble des membres actuels confirment la poursuite de leur participation au conseil d’administration, composé des personnes suivantes : O. Armani, J. P. Bouquier, J. Ph. Charles, L. Coursol, B.de Saint-Laurent, P. Gauberti, E. Julien, M. Lassalle, M. Laurent, M. Lautier, M. Leinekugel, A. Renes, J. Valleix. L’assemblée générale est levée à 21 heures et la réunion s’est prolongée autour d’un pot amical.
(Jean-Paul Bouquier, secrétaire)

vendredi 12 décembre 2014

Enfin un peu de transparence avec OpenData PACA !



L'accès aux données et rapports publics n'a jamais été un long fleuve tranquille pour les simples citoyens. Même si la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 reconnaît à toute personne le droit d’obtenir communication des documents détenus dans le cadre de sa mission de service public par une administration, il n'est pas toujours facile d'obtenir les documents en question. Toute personne a certes le droit de demander, sans distinction de nationalité ni justification d’un intérêt à agir, la communication d’un document administratif "ne mettant personne en cause". C'est là où le bât blesse souvent. La Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA), qui peut être saisie en cas de refus de communication du document demandé, n'a pas de moyens contraignants pour imposer la transparence à l'autorité administrative rétive… Cependant, le recours à la CADA est assez dissuasif et aboutit à une diffusion effective dans 8 cas sur 10. Sinon, un recours devant le juge administratif est toujours possible.

C'est dans ce contexte que les initiatives d'OpenData, généralement basées sur le volontariat des organisations publiques, méritent d'être saluées et encouragées. Elles permettent de mieux vivre la démocratie, grâce à la transparence offrant à chaque citoyen ou association la possibilité de connaître le contenu d'informations à dimension "politique" (au sens de la gestion de la cité), et donc d'apprécier les tenants et aboutissants des principales décisions qui rythment la vie publique. Cette ouverture vers la transparence, usuelle dans les pays nordiques ou anglo-saxons (sites opendata.gouv), est souvent encore un combat dans les sociétés latines où certains acteurs préfèrent avancer masqués. La France y vient lentement… On se rappelle la résistance du Sénat pour la diffusion des sources de revenu des parlementaires. Depuis novembre 2014, l'Assemblée Nationale diffuse des données (pas toujours glorieuses) sur l'activité des députés. Depuis septembre 2014, Bercy publie les chiffres des montants attribués au titre de la réserve parlementaire. Chacun peut accéder à la déclaration de revenus et d'activités annexes de (par exemple) MM. Gaudin ou Guérini, ou encore de Mme Joissains (au moment de leur élection, et sans données sur le patrimoine, n'en demandons pas trop ! Mais visitez le site de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique)

Qualité de l'air sur l'est des Bouches-du-Rhône
Dans notre région, le site http://opendata.regionpaca.fr offre un éventail assez large de données, souvent lacunaires ou secondaires, mais le mouvement semble lancé. Quelques organisations donnent l'exemple. Par exemple, AirPACA propose de très intéressantes cartes sur la qualité de l'air (cf. exemple ci-contre), les pollutions, les consommations énergétiques par commune –on observe ainsi sur la carte que le massif de Ste-Victoire est un îlot d'air relativement pur au milieu de bassins (Aix, Etang de Berre, Marseille, corridor A8) plus pollués (voir le site http://www.airpaca.org pour davantage de détails). De même, les mairies de Digne et de Marseille publient quelques cartes relatives à leur Plan Local d'Urbanisme (PLU). Certains marchés publics (supérieurs à 20 k€ et pour 2012…) sont mis en ligne. Une application remarquable comme http://www.lepilote.com permet de planifier un déplacement urbain/interurbain en transport public dans les Bouches-du-Rhône.

Ceci étant, les données publiées jusqu'à présent restent "gentilles" (tourisme, environnement, réseaux de transport, ressources documentaires de la Région, cartographie…), mais aucune information "à enjeux" n'est réellement diffusée. Ce qui intéresserait les citoyens n'est pourtant pas si compliqué : par exemple, les comptes-rendus des différents conseils municipaux, l'accès direct aux études récentes de la Région ou de telle communauté d'agglomération (plutôt qu'une liste insipide des études réalisées il y a 3 ans), les grandes décisions concernant le cadre de vie (chantiers, projets, calendrier), des chiffres sur les accidents ou l'insécurité, des données économiques de base (logement, emploi, revenus, subventions etc.) et pas seulement la météo (bien que très utile) ou les festivals (innombrables et parfois super!).

(Bénédict de Saint-Laurent, ASV)