lundi 28 décembre 2015

Utilisation des pins coupés dans le piémont comme matériau de comblement sur les hauteurs de Sainte-Victoire



Depuis quelques semaines, l'association Aix Multiservices tronçonne les pins d'Alep dans les anciennes garrigues situées entre le tracé noir du Garagaï et la carrière de marbre au-dessus de Coquille, sur la commune de Saint-Antonin. Il s'agit de réaliser l'objectif du schéma paysager mise en œuvre par le Grand Site et consistant à rétablir des espaces ouverts sur certaines parties du piémont sud. La colonisation par le pin d'Alep fait courir un risque en cas de nouvel incendie. Par ailleurs, des espaces ouverts (prairies rases, garrigues) sont utiles pour certaines espèces et souhaités par les autorités en charge du site (pour permettre des vues plus dégagées sur la falaise…).

Dans cette petite vidéo (cliquer) tournée juste avant Noël, un hélicoptère prend en charge et transporte des paquets de pins coupés. Ceux-ci servent à remplir des ravines, des espaces érodés, ou encore des sentiers inutiles dans la partie haute du massif de Sainte-Victoire (Pas de l'Escalette, grand éboulis, sentier des Venturiers). Les paquets sont assemblés avec des cordes biodégradables et préparés au sol par l'association de réinsertion. Une autre partie de la biomasse est broyée sur place.

(B. de Saint-Laurent, ASV)

samedi 26 décembre 2015

Noël au balcon, une météo anormale ?



Cet hiver très doux jusqu'ici (une seule nuit de gel dans le massif à la cote 400) fait craindre de sérieuses conséquences pour la végétation : floraison précoce qui risque d'être brutalement interrompue en cas de gel ultérieur, maintien de pousses automnales sur beaucoup de plantes, absence de froid salutaire pour se débarrasser d'insectes comme la mouche de l'olivier, etc. Depuis début décembre 2015, un anticyclone centré sur la Méditerranée occidentale nous envoie un aire relativement chaud, parfois humide avec de très petites précipitations.

Le mouvement des masses d'air (ainsi que de beaucoup d'autres paramètres, comme la température, la pollution, le CO2 etc.) peut être observé sur ce site remarquable récemment développé à partir de données de la NASA : http://earth.nullschool.net (cf. photo). Il est possible de zoomer et de disposer de multitude de projections différentes en cliquant sur le mot "Earth" en bas à gauche de l'écran. Les données météo sont rafraîchies toutes les 3 heures. L'échelle est importante, l'outil ne peut servir que pour d'assez larges territoires, mais il a le mérite de montrer à quel point les enjeux climatiques dépassent les frontières. Pour le moment, notre planète est encore vivante…

(Bénédict de Saint-Laurent, St-Antonin)