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mercredi 26 novembre 2014

Des mouflons en versant sud



Des mouflons à manchettes ont été aperçus dimanche 23 novembre 2014 vers 13h30 sous la Croix de Provence, sur le tracé noir au-dessus de l'oppidum de St-Antonin. Le groupe comportait quatre animaux, le premier était un gros mâle avec une grande crinière sous le cou et de fortes cornes très spiralées mais pas trop recourbées. Deux autres mouflons étaient assez gros (des femelles), sans crinière et avec des cornes moins spiralées et moins grandes. Et le dernier était un bébé mouflon de 3 mois peut-être (voir photo). Si vous faites de telles rencontres, le Grand Site Sainte Victoire sera volontiers preneur de toute observation et photo de ce genre…
(Infos transmises par Claire Kissel et relayées par Jean-Paul Bouquier)

jeudi 20 novembre 2014

Un joli pont de bois au parking des 2 Aiguilles



Souvent très boueux, le raidillon très fréquenté qui relie le parking des 2 Aiguilles et le champ dit "du Chinois" vient d'être réaménagé par le Grand Site (GSSV) à St-Antonin. Le pont lui-même, un platelage en bois sur de solides poutres a été réalisé à l'entreprise. Les bords du ravin ont été dotés de fascines en bois tressé construites par l'association de réinsertion Aix Multiservices. Dans le même temps, le département a réhabilité les murets et escaliers en pierre du parking et empierré certaines zones boueuses. Tout ce chantier est remarquable et très apprécié par les usagers du lieu…

(B. de Saint-Laurent, ASV)

samedi 15 novembre 2014

Mieux connaître l'âne à la Maison Sainte Victoire...



Une exposition intéressante sur l'âne et ses cousins (bardot, mulet) est proposée jusqu'en janvier 2015 à la Maison Sainte Victoire à St-Antonin. Outre des maquettes (ânes en bois), cette expo permet d'en savoir plus sur cet animal sympathique et utile. Et de remettre en cause certains a priori (l'âne décrit comme têtu serait en fait timide et réfléchi, etc.). Sans l'âne et le mulet, le Prieuré de Ste Victoire n'aurait pu être construit. Le troupeau qui est hébergé à St-Antonin (sous la maison Ste Victoire, base départementale pour les ânes du Conseil Général) a lui aussi servi aux travaux récents de réhabilitation de sentiers (secteur du Trou). Ces ânes permettent chaque mois des randonnées pour les enfants dans les domaines départementaux. Une partie du troupeau habite à présent à Coquille, ce qui permettra peut-être une remise en état des prés du Bayon. Une vidéo présentant l'aventure entrepreneuriale d'un passionné d'âne du Poitou complète l'exposition.
(Antonin de l'ASV)

mardi 28 octobre 2014

Quel est le bleu Sainte Victoire?



Il s'agit du bleu du ciel au-dessus du massif, bien sûr. Encore que Cézanne aimait bien les ombres bleutées que crée la belle lumière de Provence… La paroi, elle, varie du blanc au gris clair ou au gris foncé par temps de pluie. Et, par beau temps, la montagne connaît son heure dorée au lever du soleil, et son heure mauve le soir.

Mais le ciel? Chacun sait que le bleu du ciel se fonce à mesure que l'on monte en altitude. Il varie aussi selon l'heure, la saison, la pureté de l'atmosphère –parfois laiteuse quand il fait trop chaud. Bref, la question est difficile. Mais sans vouloir imiter Horace-Bénédict de Saussure (inventeur du cyanomètre et "mesureur" du bleu "Mont Blanc", comparé à l'époque -1787- avec celui de Chamonix), ni Alexandre de Humboldt (qui mesura le bleu de sommets andins) ou encore Louis Arago (qui plaça carrément son cyanomètre dans une lunette astronomique), il est possible pour les randonneurs, grimpeurs ou parapentistes de noter la valeur du bleu "Sainte Victoire" en utilisant l'échelle de 52 bleus ci-contre. Puis de noter le jour, l'heure et le lieu exact et d'envoyer ce minuscule relevé à ce lien... La science (et l'art) leur en sauront gré…

mardi 30 septembre 2014

Ces ondes (utiles) qui nous envahissent…



L'Agence Nationale des Fréquences publie sur le site CartoRadio des informations sur les antennes de toutes sortes qui couvrent le territoire (nombre dans les carrés bleus ci-contre; en rouge, les antennes mesurées). Rien que dans la proximité immédiate du massif de Sainte-Victoire (versants sud et nord) et en excluant Aix-en-Provence, une vingtaine d'antennes émettent pour la téléphonie mobile, la télévision (antenne située au bord sud du plateau du Cengle sur le CD 56D) ou des besoins "privés" (par exemple, l'émetteur de la vigie située à la Croix de Provence). Les effets de ces antennes sont visuels (impact sur le paysage, on se souvient des débats sur l'aéromètre du Pic des Mouches). Mais, selon la puissance effective de l'émetteur, une pollution invisible (impact des ondes électromagnétiques sur la santé) est parfois crainte. Certaines personnes sont en effet électro-hyper-sensibles (et souffrent autant du wifi que du téléphone mobile ou des antennes) et beaucoup d'associations de défense des usagers réclament une diminution de la puissance des antennes (une telle diminution implique paradoxalement d'augmenter la puissance des téléphones mobiles, ce qui n'est pas idéal non plus). Selon le Monde, "même s'il n'existe pas de consensus scientifique sur les risques potentiels des radiofréquences pour la santé, plusieurs avis et études ont appelé à la prudence"*. Pour ce qui concerne le massif de Sainte-Victoire, trop peu de mesures sont effectuées sur la puissance réelle des antennes (2 mesures seulement, à Puyloubier et Rousset) et deux antennes au moins sont posées au milieu des habitations (Saint-Antonin, Vauvenargues). Un projet de loi adopté par l'Assemblée Nationale (mais encore probablement loin de l'application…) oblige à limiter la puissance du champ électromagnétique des antennes à 0,6 Volts/mètres (contre 41 à 61 V/m pour les installations actuelles). Même si les puissances effectives sont faibles (2 à 6 V/m sur la plupart des sites mesurés), elles restent au-delà de la recommandation du Conseil de l'Europe (0,6 V/m, comme dans la future loi française). Et l'arrivée de la 4G conduit à une multiplication du nombre des antennes. La vigilance s'impose donc…
(B. de Saint-Laurent, ASV)

* En 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les radiofréquences comme "cancérogènes possibles". En octobre 2013, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), sans conclure à "un effet sanitaire avéré", recommandait "de limiter les expositions de la population aux radiofréquences – en particulier des téléphones mobiles –, notamment pour les enfants et les utilisateurs intensifs".