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samedi 29 septembre 2012

Compte-rendu de la réunion du conseil d’administration du 25 septembre 2012

[ce texte est un résumé du CR complet, réservé aux membres]
La réunion a été essentiellement consacrée à l'accueil de 2 nouvelles associations membres et à la préparation du bulletin "Sainte-Victoire" n°33, à paraître en décembre.

Nouveaux membres moraux
L'Association pour la protection de l'environnement et du cadre de vie de Beaurecueil (APECAB) et l'Association pour la prévention, la solidarité, l'assistance et l'environnement du Tholonet (APSAT) ont participé au CA et présenté leurs objectifs et actions en cours. L'ASV se réjouit d'être rejointe par des structures émanant des résidents et préoccupées de la protection du massif.

Bulletin "Sainte-Victoire" n°33
Les articles suivants sont prévus :
  • La signalisation (directionnelle, danger, de protection de la faune ou de la flore)  dans le GSSV 
  • Fréquentation et la dégradation des chemins 
  • Fontaines accessibles au public et points d’eau à rétablir
  • L'aménagement du hameau du Trou
  • Les dinosaures de Roques Hautes
  • Les fossiles
  • Le renforcement de la biodiversité en versant sud
  • Les opérations de secours en 2011-2012 (pratiques et secteurs à risque)
  • Les opérations forestières (interventions des entreprises de débroussaillement))
  • Exploitation forestière et paysage (débroussaillements et coupes à blanc)
  • Urbanisme  (SCOT – PLU) et avenir du massif
Prochaines réunions
  • CA (conseil d’administration) le mardi 23 octobre 2012  à 18 heures 30, salle Imoucha, Aix en Provence
  • AG (assemblée générale annuelle) le 3, 4 ou 5 décembre 2012 selon disponibilité de la salle de l’Ours au Tholonet
Jean-Paul Bouquier, secrétaire de l'ASV

vendredi 28 septembre 2012

Expériences caprines...


L'été 2012 s'est achevé sans incendie majeur sur le massif et chacun peut s'en réjouir. Les premières pluies importantes sont revenues avec l'équinoxe d'automne, le jeudi 20 septembre.
Parmi les mesures de prévention, l'établissement d'un troupeau de chèvres à Saint-Antonin permet que les prairies communales du Bayon (à l'est du village) soient broutées tout au long de l'année. Mais le troupeau actuel reste modeste : une trentaine de chèvres, plus une trentaine de chevreaux nés ce printemps, donc une cinquantaine de têtes une fois que les chevreaux mâles auront été vendus pour la viande. De l'avis même du berger, il en faudrait sans doute cinq fois plus pour tondre efficacement tout l'espace nécessaire. C'est pourquoi la municipalité a permis au berger de rester sur place cet été, au lieu d'effectuer une transhumance en Haute-Provence. Cependant, le troupeau actuel va continuer de croître et la convention de pacage a été signée pour 5 annnées. Quoi qu'il en soit, la présence de ce troupeau est bénéfique, et une joie pour les promeneurs et les enfants...
Montage d'un enclos pour les chèvres

Une expérience est actuellement tentée sur des parcelles situées près du lieu d'atterrissage des parapentes. Des enclos ont été définis, nettoyés avec l'aide d'une association aixoise d'insertion (Aix Multiservices) et livrés aux chèvres pour un broutage intensif. Aix Multiservices soit par ailleurs effectuer un dépressage (élimination des pins en excès) sur 6 hectares au sud du Bayon et au pied de la face sud.
Bénédict de Saint-Laurent (ASV)

vendredi 24 août 2012

Compte-rendu de la réunion du conseil d’administration du 3 juillet 2012




[ce texte est un résumé du CR complet, réservé aux membres] 
Protection du Cotoneaster du Dauphiné – visite botanique
Cotoneaster du Dauphiné
Une station exceptionnelle de cet arbuste a été détectée dans le secteur du Pic des Mouches. 

Il est envisagé d’organiser à l’automne une visite botanique guidée par Jean-Philippe Charles pour une présentation d’espèces remarquables et des résultats des plantations faites depuis l’incendie de 1989.

Perspectives d’évolution de l’urbanisation & procédure de concertation
La plupart des communes sont engagées dans l’élaboration de leur PLU. Les dispositions actuelles des POS donnent satisfaction aux habitants en maintenant des possibilités de construire en habitat diffus, alors que cela ne devrait plus être autorisé selon la loi SRU. La densification des constructions dans les centres existants se heurte aux habitudes prises. 
Pour impliquer les associations dans cette concertation, le CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) du Pays d’Aix a diffusé deux messages d’information à leur intention.
  • Le premier décrit la procédure d’agrément Protection de l’Environnement qui permet à une association agréée par les services de l’Etat d’être automatiquement associée à l’élaboration du PLU.
  • Le deuxième porte à la connaissance des associations l’état d’avancement du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) dont les orientations définies par la communauté d’agglomération s’imposeront aux PLU communaux. Les documents du diagnostic et de l’état initial de l’environnement sont consultables dans chacune des mairies (ou par internet sur ce site CPA) et un registre est mis à disposition pour recueillir les observations.
La nécessité de freiner la consommation d’espace, de mettre en valeur les paysages, de restaurer les continuités fonctionnelles des espaces naturels, de limiter la dépendance à la voiture, de réduire les nuisances du bruit, de la pollution atmosphérique, des déchets, d’améliorer la qualité des eaux de surface, y est bien enregistrée, mais il n’est pas encore dit comment y arriver de façon significative...

jeudi 7 juin 2012

100 ans de LPO...


Aigle de Bonelli
Aujourd'hui, 7 juin 2012, la Ligue de Protection des Oiseaux fête ses 100 ans. Saluons cette grande dame dont la lutte en faveur des oiseaux, symbole de liberté, a souvent initié une prise de conscience environnementale : serins utilisés à partir de 1850 comme avertisseurs de gaz dans les mines, oiseaux mazoutés par les marées noires, espèces menacées comme l'aigle de Bonelli.
Justement, cet aigle (dessin d'Henry Dresser) a niché cette année sur deux secteurs du massif de Sainte Victoire. L'aiglon de Saint-Ser est mort hélas (sans que l'on sache pourquoi) mais celui des Costes Chaudes semble en bonne santé. Seule une montagne protégée permettra de préserver la biodiversité fragile du massif...

Bénédict de Saint-Laurent (Saint-Antonin)

jeudi 31 mai 2012

Principales décisions du conseil d’administration du 22 mai 2012

[ce texte est un résumé du CR complet, réservé aux membres]
  • Le chantier d’entretien du tracé rouge du Pas de l’Escalette  a permis le 18 avril 2012 d'intervenir dans le secteur des  dalles de rocher (balisage pointillé, murets pour guider les randonneurs). Mais hélas ces travaux semblent avoir peu d'effet sur le comportement des randonneurs, qui continuent à piétiner la végétation au bas des dalles.
  • A la suite du décès de l’aiglon de Saint Ser, l’accès au tracé bleu est rétabli depuis début juin. Le délai qui s’est écoulé pour récupérer les restes de l’oiseau, ne permet pas d’identifier  la cause de la mort. L’aiglon des Costes Chaudes, en bonne santé, a été bagué le 5 juin.
  • Une réunion du comité technique "randonnée", le 24 mai 2012, en présence du GSSV, de la FFRP, de l'AEP et de l'ASV a permis de préciser les principes du balisage en zone de montagne.  Il a été confirmé qu'en l'absence de support, la balise au sol sera placée dans la direction du chemin et sur le bord du sentier. L’état des sentiers (92 itinéraires) et de leur balisage  a été passé en revue. Les travaux de rebalisage seront principalement assurés par le GSSV et l’AEP. Le CDRP travaillera sur Jouques et le GR Saint Jacques de Compostelle. L’ASV s’est engagée sur le tracé rouge du Pas de l’Escalette, le rouge de Saint-Ser et le vert du Pic des Mouches (Bramefan). Le projet de prolongement du tracé marron de Saint-Ser jusqu’au village de Puyloubier avance (attente de l'accord du dernier propriétaire).
  • Concernant les plantations, un projet de plantation en zone dégradée est toujours à l’étude. L'ASV a sollicité le GSSV pour assurer la protection du Cotoneaster du Dauphiné, en particulier à l'occasion des débroussaillements.
  • L’ASV a été invitée à participer à l’AG de l’association de protection de Beaurecueil (APECAB), le 31 mai 2012. La présentation des objectifs et de l’action de l’ASV a intéressé les participants. Il a été convenu l’APECAB participerait à un prochain CA.
  • L'opération de nettoyage envisagée pour l’automne 2012 a été différée, car il ne semble pas que le volume des déchets récupérables puisse justifier une mobilisation importante.
  • Prochaine réunion du conseil d’administration : le mardi 3 juillet 2012 à 18 heures salle Imoucha.

Jean-Paul Bouquier, secrétaire de l'ASV

jeudi 19 avril 2012

Du parc des Calanques à celui de Sainte-Victoire?

Un coeur maritime immense

La création du parc national des Calanques est officialisée ce 19 avril 2012 à Marseille. Après Le Cap et Sydney, ce sera le troisième parc périurbain au monde avec un domaine maritime. Le parc comprend en effet un "cœur de parc" marin de 43 500 hectares et un "cœur de parc" terrestre de 8 500 hectares couvrant notamment les calanques classées et boisées de Marseille, Cassis et La Ciotat. S’y ajoutera une "zone optimale d’adhésion" (partenariat de concertation entre les communes volontaires et le parc) à laquelle ont adhéré 7 communes (Carnoux, Cassis, Ceyreste, La Ciotat, Marseille, La Penne-sur-Huveaune et Roquefort – Le Bédoule). 500 hectares devraient être classés en réserve intégrale interdite à la fréquentation tandis que près de 4 600 hectares de mer devraient être interdits à la pêche.
Un parc en partie périurbain
Dans le cœur terrestre, certains usages ont été réglementés. Les calanques sont déjà un site classé, mais les lois n'y sont pas toujours respectées. La réglementation concernant le camping sauvage, les caravanes, la protection des accès des pompiers etc. sera effectivement appliquée. L'aménagement des cabanons existants sera soumis à autorisation. Dans le cœur du parc, tout bétonnage sera proscrit. En aire optimale d’adhésion, les projets d’urbanisme seront soumis à l’avis consultatif du parc. 

Des sentiers reconfigurés
La chasse sera permise sous certaines conditions (définition par le parc du nombre d’espèces permises ainsi que des dates, lâchers de tirs réduits progressivement sur 6 ans). La cueillette des plantes aromatiques par les propriétaires de cabanons restera possible dans des limites raisonnables. Certains sentiers de randonnée et certaines voies d’escalade seront fermés pour permettre à la nature de se régénérer. Il est également prévu d’interdire l’entrée des "gros" bateaux (plus de 20 mètres) à En-Vau et Port-Pin. Ailleurs, le débarquement des personnes à terre ainsi que l’usage de haut-parleurs seront interdits.
Ste Victoire depuis Ste Baume
Après plusieurs décennies de concertation souvent difficile (il y a bien sûr des opposants), la création du Parc des Calanques doit être saluée... Mais, un peu plus haut sur le GR 9 qui relie la Provence intérieure à la mer, se situent les massifs de la Sainte Baume, de Sainte Victoire et du Concors - et eux aussi mériteraient une protection plus sérieuse. Dès 1989 (Table Ronde sur l'avenir de Sainte Victoire), l'ASV a souhaité un parc Sainte Victoire / Sainte Baume (il s'agit du même massif géologique, avec les mêmes menaces périurbaines, la même vocation d'accueil, la même rareté d'espace naturel largement épargné au sein d'une Provence très convoitée).

Une magnifique réserve de nature



Le document issu de cette Table Ronde est en ligne sur ce site (voir "Documents" en colonne de gauche ou cliquer ici) et témoigne des progrès réalisés du côté de Sainte Victoire, en particulier avec la création du Grand Site. Mais cela est-ce suffisant? Ne faut-il pas continuer d'améliorer les dispositifs de protection et de sensibilisation, alors que la fréquentation atteint presque le million de visiteurs annuels? N'ayons pas peur de relancer le débat sur ce sujet qui nous concerne tous, habitants, usagers du massif, touristes, administrations et élus...
 Bénédict de Saint-Laurent (Association pour Sainte Victoire)

samedi 14 avril 2012

Vandalisme sur un bel arbre près du parking des 2 Aiguilles





Un frêne majestueux, qui se dresse près près du parking des 2 Aiguilles, a été malheureusement l'objet de sérieuses entailles à la hache par ce qu'il faut bien appeler de jeunes imbéciles. Espérons que cet arbre saura panser ses plaies (dont certaines sont profondes)... 
Un autre souhait à cette occasion : que les autorités et l'entreprise de travaux, qui ont eu la bonne idée de recouvrir le parking des 2 Aiguilles d'une terre très argileuse (après l'entreposage des matériaux en excès des travaux d'adduction d'eau vers le col de Bayle), prennent l'initiative de semer du trèfle ou de l'herbe sur cet espace qui fait la jonction entre la maison Ste-Victoire et le champ du Chinois -espace très fréquenté par les promeneurs. A chaque fois qu'il pleut, cet espace devient un champ de boue...
Signalé par le berger de Saint-Antonin, Didier Vaiser

jeudi 12 avril 2012

Qualité de l'eau potable autour du massif


Cascade du Bayon
Le fichier Excel consultable sur ce lien rassemble les données les plus récentes sur la qualité de l'eau distribuée par les réseaux d'eau potable au sud et au nord du massif de Sainte Victoire (analyses effectuées au 1er trimestre 2012, source Ministère de la Santé). En dehors de Saint-Marc Jaumegarde, aucun problème majeur de qualité n'est signalé. A Saint-Marc, l'eau respecte les critères de qualité, mais elle est "incrustante" (provoque l'entartrage) et elle est excessivement trouble ("turbidité en excès"). 

Dans toutes les communes par contre, l'eau est très calcaire et souvent assez fortement chlorée (surtout à Saint-Antonin). Il est conseillé de la mettre en carafe et de la laisser reposer quelques heures au froid avant de la boire. A condition d'habiter sur place... Car les visiteurs du massif disposent de moins en moins de fontaines et points d'eau gratuits comme il serait souhaitable (aucune fontaine entre Beaurecueil et Puyloubier, par exemple, alors que d'anciennes fontaines existent mais ne sont plus alimentées). 

Quant aux sources, elles ne sont pas analysées. L'eau est probablement bonne en amont de Saint-Antonin, mais se méfier en aval (troupeaux, épandage de désherbants chimiques, passage de véhicules aux divers gués).
Bénédict de Saint-Laurent (administrateur, ASV)