Sans trop nous soucier des derniers nuages accrochés aux sommets, nous partons guidés par le pas énergique et décidé de Stéphanie, suivie de Coraline en formation BTS Gestion Protection Nature et Thibaud, lycéen en stage au Grand Site.
la dream team ASV/GSCSV |
Nous avons commencé à élaguer un peu au-dessus de la carrière pour terminer vers 15h30 à environ cinq minutes de marche du refuge. Le matériel de l'ASV parfaitement entretenu par son secrétaire, Jean-Paul Bouquier a permis, pour les uns de recoiffer soigneusement les taillis de chêne Kermès, et pour d'autres, de ranger précautionneusement les cailloux un à un sous l'œil présidentiel de Laurent Coursol.
Un caillou bien rangé sur le bord du chemin |
Cette journée s'est déroulée dans une ambiance de franche camaraderie bien sympathique. Il est amusant de constater que les entrepreneurs du paysage préconise enfin en 2022 la marque " Végétal local " avec des plantes endémiques adaptées au climat et au sol.
mise en valeur de la flore endemique |
Ainsi, en travaillant au sein de la nature généreuse du massif Sainte-Victoire, il est facile de constater une sélection naturelle d'une variété qui malgré la période de sécheresse continue à se développer. Incontestablement la nature n'a pas besoin de l'homme comme dans nos jardins... Il faudra donc revenir plus souvent. Les bonnes volontés sont toujours les bienvenues.
Marc Antoine Chavanis.
« la taille douce ou sévère ».
Ce n’est pas une question d’opinion, mais un choix très contrasté sur l’aspect des sentiers. On peut se contenter de la taille douce pendant quelques temps, jusqu’à ce qu’on chemine entre deux haies de chênes kermès et autres arbustes qui masquent le paysage et compliquent les croisements des visiiteurs (tracé marron au-dessus de la Marbrière).Jean-Paul Bouquier à la manœuvre |
L’élagage des rejets des arbres a pour intérêt de leur permettre de se développer avec une forme d’arbre (comme sur le chemin de l’ermitage de Saint-Ser) au lieu de grossir en taillis avec des rejets horizontaux qui viennent obstruer l’itinéraire.
- soit on enlève les rejets obliques des taillis de chênes verts qui poussent trop près de la plate-forme pour laisser se développer les plus élancés qui vont progressivement ressembler à des arbres (sentier de la chapelle de Saint-Ser). Cette « taille sévère » consiste à sélectionner les plus beaux rejets. Quelques années après on peut observer que le résultat en vaut la peine.
Jean-Paul Bouquier.
a suivre rapport sur les travaux
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