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mercredi 13 juillet 2022


Entretien des sentiers de Sainte-Victoire
Bilan des travaux 2021 – 2022

par Jean-Paul Bouquier, secrétaire de l'ASV

Nous avions proposé au service  départemental des forêts et des espaces naturels un programme de 5 chantiers des samedis sur le réseau du PDIPR , répartis sur les mois de novembre à mars. 
L’accord nous a été donné très rapidement par Autorisation d’Occupation Temporaire en date du 5 novembre 2021.
Le calendrier des travaux a été entièrement respecté grâce à une météo favorable aux jours choisis.
Les chantiers se sont situés sur les parties inférieures ou à moyenne hauteur des itinéraires les plus fréquentés du versant sud et qui sont soumises à une forte érosion.  Les travaux ont consisté à réaliser des revers d’eau et des marches nouvelles ou à les renforcer avec les pierres trouvées dans le voisinage proche.
Ainsi 46 journées-participants ont été réalisées, avec une moyenne de 9 participants  par chantier. Ces travaux ont mobilisé 27 personnes différentes dont 16 qui n’avaient jamais participé à ces travaux les années précédentes. Ainsi on voit la dimension pédagogique de ces actions d’entretien des sentiers ouvertes à tous les adhérents de l’ASV, adhérents directs ou provenant des associations qu’elle regroupe.

Sentier de l’Oppidum Untinos, 13 novembre : 
réalisation de marches (blocs de pierre) au-dessus de la cote 500 m

Chemin de la Marbrière, 11 décembre :

renforcement des revers d’eau de la RD 17 à la jonction avec le tracé marron


Chemin de l’ermitage de Saint-Ser, le 8 janvier :
renforcement des marches entre l’auberge et la cote 550 m


Sentier du refuge Baudino , 5 février :
empierrement du sentier et construction de marches supplémentaires


Tracé rouge Pas de l’Escalette , 12 mars :
protection d’un passage raide par un escalier et un muret, au dessus du départ du sentier de l’aire de décollage (en dessous du panneau des aménagements supérieurs) cote 600 m.


Autres travaux réalisés en collaboration avec les gardes-nature du Grand Site
Après deux années d’interruption due à la pandémie, cette année nous avons pu reprendre des travaux en semaine en collaboration avec les gardes-nature de la direction du GSCSV. Ce sont six chantiers qui ont été réalisés durant la même période de novembre à mars. Ces travaux plus difficiles que ceux du PDIPR se sont situés sur des portions de sentier plus éloignées de la route, le plus souvent sur des traversées d’éboulis fragilisées par le passage des randonneurs et des quadrupèdes. (sangliers, mouflons …) : tracés vert et noir du Garagaï, tracé marron de Suberoque à Saint-Ser. Des marches et des murets ont été réalisés dans les sections à forte pente. De plus des travaux d’élagage de la végétation (Chênes kermès et rejets de chênes verts) ont été réalisés aux abords des itinéraires.
Au total 58 journées-participants ont été réalisées, avec une participation à peu prés à parts égales entre bénévoles (55 %) et professionnels. Ce sont douze bénévoles différents qui ont participé à ces travaux avec, en moyenne, un peu plus de 5 participants par chantier.
Exemple : Stabilisation de l’éboulis du Garagaï cote 820 m, 13 décembre 

Appel au volontariat  

L'ASV vous invite à participer aux travaux qui seront proposés à partir de novembre 2022.

Chantier de taille douce ou de taille sévère avec les gardes nature du Grand site le 11 avril dernier.

Lundi 9 h sur le parking de la Marbrière, le vent d'est souffle fort et les températures sont encore fraîches pour la saison. Nous avons rendez-vous avec les gardes nature du Grand Site pour l'un des derniers chantiers de taille sur le tracé marron en direction du refuge Baudino. 


Sans trop nous soucier des derniers nuages accrochés aux sommets, nous partons guidés par le pas énergique et décidé de Stéphanie, suivie de Coraline en formation BTS Gestion Protection Nature et Thibaud,  lycéen en stage au Grand Site. 

l'équipe des gardes
la dream team ASV/GSCSV


Nous avons commencé à élaguer un peu au-dessus de la carrière pour terminer vers 15h30 à environ cinq minutes de marche du refuge. Le matériel de l'ASV parfaitement entretenu par son secrétaire, Jean-Paul Bouquier a permis, pour les uns de recoiffer soigneusement les taillis de chêne Kermès, et pour d'autres, de ranger précautionneusement les cailloux un à un sous l'œil présidentiel de Laurent Coursol.

caillou bien rangé
Un caillou bien rangé sur le bord du chemin

 

Cette journée s'est déroulée dans une ambiance de franche camaraderie bien sympathique. Il est amusant de constater que les entrepreneurs du paysage préconise enfin en 2022 la marque " Végétal local " avec des plantes endémiques adaptées au climat et au sol. 

botanique Sainte-Victoire

mise en valeur de la flore endemique

Ainsi, en travaillant au sein de la nature généreuse du massif Sainte-Victoire, il est facile de constater une sélection naturelle d'une variété qui malgré la période de sécheresse continue à se développer. Incontestablement la nature n'a pas besoin de l'homme comme dans nos jardins... Il faudra donc revenir plus souvent. Les bonnes volontés sont toujours les bienvenues. 

Marc Antoine Chavanis. 

« la taille douce ou sévère ». 

Ce n’est pas une question d’opinion, mais un choix très contrasté sur l’aspect des sentiers. On peut se contenter de la taille douce pendant quelques temps, jusqu’à ce qu’on chemine entre deux haies de chênes kermès et autres arbustes qui masquent le paysage et compliquent les croisements des visiiteurs (tracé marron au-dessus de la Marbrière). 

Jean-Paul Bouquier
Jean-Paul Bouquier à la manœuvre

L’élagage des rejets des arbres a pour intérêt de leur permettre de se développer avec une forme d’arbre (comme sur le chemin de l’ermitage de Saint-Ser) au lieu de grossir en taillis avec des rejets horizontaux qui viennent obstruer l’itinéraire.




Nous ne taillons pas des arbres, mais des taillis en bordure de sentier. 
- soit on enlève les extrémités de branches qui empiètent trop sur le sentier et on crée une haie bien verticale comme dans un jardin, c’est ce que produit la « taille légère » en particulier sur les chênes kermès, 

- soit on enlève les rejets obliques des taillis de chênes verts qui poussent trop près de la plate-forme pour laisser se développer les plus élancés qui vont progressivement ressembler à des arbres (sentier de la chapelle de Saint-Ser). Cette « taille sévère » consiste à sélectionner les plus beaux rejets. Quelques années après on peut observer que le résultat en vaut la peine. 

Jean-Paul Bouquier.

a suivre rapport sur les travaux

https://www.adepem.com/blog/pourquoi-et-comment-faire-la-taille-dun-arbre-fruitier-pommier-poirier-cerisier-abricotier-etc/