On n'arrête pas le progrès, ni le marketing... Une
astucieuse start-up française commercialise la silhouette de grandes villes
(New York, Paris, Londres etc.). Elle a d'ailleurs commencé par éditer la
"skyline" de Marseille. Depuis peu, elle commercialise la ligne de la
Montagne Sainte-Victoire, une simple découpe de 50 cm de long dans une tôle
d'acier massif de 1,5 mm d'épaisseur, traitée avec une finition noire ou dorée.
L'objet (minimaliste) est fourni avec 3 clous... (dont un sous la Croix de
Provence, symbole de la Passion ?).
L'initiative est à la fois créative et énervante. Elle
participe à la cézannite aiguë qui excite aussi bien certains responsables (pouvoirs
publics, médias, vendeurs de tourisme ou de vin..) qu'un public toujours plus
concentré sur quelques sites menacés par leur caractère emblématique (en
France, la Tour Eiffel, Versailles, le Mont Saint-Michel... et Sainte-Victoire).
Le Grand Site voudrait détourner l'attention sur le nord du massif. Mais qui
s'intéresse à la silhouette du Concors? Et peut-on imaginer qu'une forme de
droit à l'image soit définie sur Sainte-Victoire?
- theLine ligne de la Sainte-Victoire
(B. de Saint-Laurent, ASV)
Est-ce que en son temps Cezanne a dû payer un droit à l’image?
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