Ce blog évoque de
temps en temps les déchets déposés au bord des routes et chemins. Kleenex,
paquets de cigarettes, tubes de dopant pour cycliste, étui de sandwiches. Ou
encore protections plastiques datant des plantations ONF et laissées en place
depuis une vingtaine d’années. En cet automne 2013, un morceau joliment découpé
de carcasse de voiture est venu échouer sur le parking de la carrière de marbre
(photo) –sans doute un émule inachevé des compressions de César, artiste
célébré par ailleurs au Musée Cantini au titre de Marseille-Provence 2013 ! A
la même période, un nouveau vol de câble téléphonique s’est produit dans le
même coin… Des pneus et éléments de suspension ont été déposés un peu plus bas.
A 150 m de la Maison Ste Victoire, en allant vers le parking des 2 Aiguilles,
le petit chemin piétonnier est orné d’autres grosses pièces métalliques depuis
plusieurs mois.
Et, pollution plus
ordinaire, le mistral revenu décore les buissons épineux de très voyants (et
bruyants) sacs en plastique… Pendant que l’Europe demande timidement aux Etats
membres de limiter l’usage des sacs en plastique (près de 100 milliards mis en
marché chaque année en Europe, si bien qu’ils représentent 70% des déchets
ramassés en Méditerranée), est-il envisageable de bannir ces sacs et plus
largement de faire du massif de Ste Victoire une zone exemplaire sans déchets ?
Cela implique beaucoup d’éducation, un peu d’organisation, quelques moyens très
limités (notamment, poubelles adaptées aux parkings) et de l’imagination !
Commençons par ramener aux grandes poubelles actuelles tous les déchets
rencontrés au bord des chemins…
(B. de Saint-Laurent)
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